Je regrette le titre accrocheur (= putaclic) de l'article, qui est d'autant plus déplacé que le lectorat de ZDNet sait quand même certainement se servir de l'informatique raisonnablement.
En gros l'article raconte que les jeunes ne savent rien faire à part glander sur Facebook, que les parents sont tout autant démunis et que l'Éducation nationale ne fait rien d'intéressant à part dire que les réseaux sociaux c'est dangereux.
À qui s'adresse l'article ? Difficile de le savoir, en tous cas ça finit par une punchline gratuite dont on ne saura jamais à qui elle est adressée…
Mais ce qui me gène le plus, c'est qu'elle raconte qu'on utilise les réseaux sociaux par choix et qu'on choisit son pistage par choix. Dans la vraie vie il y a les contraintes professionnelles, l'effet réseau et tout un tas d'autres contraintes parfois difficilement évitables, parfois pas évitables. Aussi, elle considère que les utilisateurs donnent leur consentement éclairé sur tout, ce qui est concrètement faux étant donné que les CGU sont illisibles pour les non-juristes et que Facebook mène en bateau ses utilisateurs avec des astuces issues de la psychologie comportementale pour les piéger.
Elle s'inscrit dans la mode actuelle regrettable de considérer que l'individu est responsable de tout, et que la structure n'est qu'une conséquence. Enlever ainsi toute responsabilité morale à Facebook et consorts parce que soi-disant l'utilisateur est d'accord me parait une dérive dangereuse pour la défense des droits de la personne de façon générale.
Pour ma part, je pense que les jeunes et les gens savent se servir de leur informatique. Non ils ne recompilent pas leur noyau, mais l'informatique personnelle s'adresse à des utilisateurs finaux et c'est normal. Le problème ne vient pas des usages finaux (communiquer, poster publiquement, travailler, écouter des trucs) mais de l'abus de la part de compagnies qui promettent des services gratuits comme Facebook (allez sur l'acceuil de Facebook sans être connecté pour voir) mais qui finalement vendent leurs utilisateurs pour ramener de l'argent.
Considérons le problème à la source : le commerce de l'espionnage de la vie des gens, c'est un abus de certaines grosses compagnies qui profitent de leurs monopoles respectifs, ce n'est pas un biais d'utilisation des gens.
Je regrette le titre accrocheur (= putaclic) de l'article, qui est d'autant plus déplacé que le lectorat de ZDNet sait quand même certainement se servir de l'informatique raisonnablement.
En gros l'article raconte que les jeunes ne savent rien faire à part glander sur Facebook, que les parents sont tout autant démunis et que l'Éducation nationale ne fait rien d'intéressant à part dire que les réseaux sociaux c'est dangereux.
À qui s'adresse l'article ? Difficile de le savoir, en tous cas ça finit par une punchline gratuite dont on ne saura jamais à qui elle est adressée…
Mais ce qui me gène le plus, c'est qu'elle raconte qu'on utilise les réseaux sociaux par choix et qu'on choisit son pistage par choix. Dans la vraie vie il y a les contraintes professionnelles, l'effet réseau et tout un tas d'autres contraintes parfois difficilement évitables, parfois pas évitables. Aussi, elle considère que les utilisateurs donnent leur consentement éclairé sur tout, ce qui est concrètement faux étant donné que les CGU sont illisibles pour les non-juristes et que Facebook mène en bateau ses utilisateurs avec des astuces issues de la psychologie comportementale pour les piéger.
Elle s'inscrit dans la mode actuelle regrettable de considérer que l'individu est responsable de tout, et que la structure n'est qu'une conséquence. Enlever ainsi toute responsabilité morale à Facebook et consorts parce que soi-disant l'utilisateur est d'accord me parait une dérive dangereuse pour la défense des droits de la personne de façon générale.
Pour ma part, je pense que les jeunes et les gens savent se servir de leur informatique. Non ils ne recompilent pas leur noyau, mais l'informatique personnelle s'adresse à des utilisateurs finaux et c'est normal. Le problème ne vient pas des usages finaux (communiquer, poster publiquement, travailler, écouter des trucs) mais de l'abus de la part de compagnies qui promettent des services gratuits comme Facebook (allez sur l'acceuil de Facebook sans être connecté pour voir) mais qui finalement vendent leurs utilisateurs pour ramener de l'argent.
Considérons le problème à la source : le commerce de l'espionnage de la vie des gens, c'est un abus de certaines grosses compagnies qui profitent de leurs monopoles respectifs, ce n'est pas un biais d'utilisation des gens.