Dans la vie, il y a une dose saine d'agressivité. L'excès d'agressivité est généralement géré par la justice, alors que le déficit d'agressivité, c'est plutôt l'affaire des psychanalystes. L'article saute à travers une série de cerceaux en feu argumentatifs pour nier ce fait de manière quelque peu désespérée. Ma foi.
Je comprends l'idée. Mais si tu veux inclure exhaustivement tout le monde, tu vas tellement te casser la tête… le plus simple c'est encore de ne rien dire. Au moins ça ne risque rien.
Sérieusement, je trouve que ça va trop loin quand tu commences à sortir des réflexions comme ton article. Perso, j'essaie juste de pas sortir de grosses conneries. J'estime que quand c'est explicitement offensant (genre, se moquer d'une minorité par exemple), c'est pas malveillant. La façon d'écrire avec les points médians, par exemple : ok, la langue est mal fichue. Mais quand je parle d'un groupe au neutre (j'appelle le « masculin » neutre, pour les mêmes raisons que certains mettent des points médians), je ne le fait pas dans le but de discriminer les femmes qui le compose, simplement parce que c'est plus pratique et que c'est comme ça que je l'ai appris. Et que j'ai l'habitude de faire comme ça.
Je ne suis pas d’accord avec toi, je me permet de répondre :-)
Mais si tu veux inclure exhaustivement tout le monde, tu vas tellement te casser la tête…
On peut au moins commencer par être bienveillant envers les minorités dont on a conscience et pour lesquelles on éprouve de l’empathie. Ne penses-tu pas ? Sinon personne ne fait plus rien pour améliorer la situation.
Je fais une petite analogie avec le logiciel libre. Il y a tellement de logiciels propriétaires que ce serait ce casser la tête de chercher à développer des alternatives libres. Autant ne rien faire. ;-)
le plus simple c'est encore de ne rien dire. Au moins ça ne risque rien.
Mieux vaut arrêter le logiciel libre, c’est plus simple d’utiliser les logiciels propriétaires déjà existants. Au moins on ne risque pas de violer des brevets, ni de se casser la tête à débogguer et faire « merge requests ». ;-)
Je suis sympa je t’évite le point Godwin en ne disant pas que c’était plus simple de collaborer avec les nazis.
Pour ce qui est de l’écriture inclusive, je ne suis pas fan non plus, je ne l’utilise pas. Je trouve que c’est une mauvaise solution, même si pour le moment il n’y a peut-être pas mieux.
Mais le truc à comprendre est que le language est ce qui nous permet de formuler et partager nos pensées. Et si la discrimination est incluse dans le langage lui-même, c’est mauvais pour la société qu’il produit. Pour reprendre le cas du féminin/masculin, avec le masculin qui l’emporte (« parce que c’est comme ça et puis c’est tout »), dès l’apprentissage du langage on introduit l’idée inconsciente que les hommes sont supérieurs aux femmes.
Du coup même si je ne suis pas pratiquant de l’écriture inclusive, je ne m’offusque pas de la voir.
Edit : Ce que j’entends par écriture inclusive, c’est l’utilisation du point méfiant. Le reste, comme favoriser les mots neutres, ça me convient parfaitement.
Blague à part, bravo pour l'analogie, je trouve rien à répondre. En fait, je dénonce surtout le fait d'en faire trop et surtout de vouloir l'imposer. L'idée est pas déconnante, mais elle est souvent mal présentée, ce qui est rebutant. Comme le Logiciel Libre, au final, où pas mal de gens desservent la cause en étant trop agressifs (ce qui n'est pas le cas de l'article).
Actuellement, je suis un peu dans le scepticisme. Je sais que c'est pas ouf de ne rien faire, mais c'est simplement que je trouve que les solutions proposées ne sont pas pratiques (surtout les points médians, en fait), alors j'attends de voir ce que ça va donner. J'ai proposé une solution pour l'écriture inclusive, qui consiste à supprimer totalement les genres, au lieu d'essayer de tous les mettre (le résultat est le même). Le problème, c'est que ça implique de choisir un genre qui deviens neutre et virer l'autre (ce qui est impensable pour la plupart des gens qui ont tenté de me convaincre de leurs solutions), ou de refaire la langue entièrement (ce qui n'est pas pratique, on est d'accord).
Je ne prône pas l'inclusion absolu… mais juste du bon sens pour éviter de froisser des gens alors qu'on aurait pu l'éviter simplement en changeant un mot.
Ca fait plusieurs mois que j'applique ces règles, cela me demande que très peu d'effort pour y penser. En plus, cela devient vite des automatismes.
Finalement, on se pose les mêmes questions, on a juste pas choisi les mêmes solutions. Il y a quelques années, j'aurais pu donner la même réponse que toi à quelques choses près. Je suis devenu plus exigeant au fur et à mesure et j'ai adapté ma façon de me comporter.
C'est dur de changer ces habitudes. Mon objectif avec cet article n'est pas que des gens appliquent l'ensemble du jour au lendemain, mais plus que ça les fasse réfléchir, que cela les inspire… et en même temps que les gens me fassent des feedbacks pour que je me remette en question aussi.
C'est vrai que souvent, il est facile d'éviter d'être dégradant, et effectivement, dans ce cas, je vois pas le soucis. C'est simplement que devoir toujours réfléchir à tout ce que tu peux dire pour être certain de ne froisser strictement personne (ce que j'ai compris de ton article, sans doute à tort), ce n'est pas possible, et inutilement complexe.
Disons que je suis d'accord pour faire quelques efforts, mais qu'il ne faut pas tomber dans l'extrême non plus.
Ne froisser personne est surement une utopie en tout cas, je ne vois pas comment faire. L'extrême n'est pas réaliste.
Mais déjà essayer de ne pas froisser les gens que tu connais et que tu es capable d'imaginer, c'est un très bon début.
Il faut prendre cette démarche comme une progression, essayer de tendre vers un maximum d'inclusion.
Dans la vie, il y a une dose saine d'agressivité. L'excès d'agressivité est généralement géré par la justice, alors que le déficit d'agressivité, c'est plutôt l'affaire des psychanalystes. L'article saute à travers une série de cerceaux en feu argumentatifs pour nier ce fait de manière quelque peu désespérée. Ma foi.
Je comprends l'idée. Mais si tu veux inclure exhaustivement tout le monde, tu vas tellement te casser la tête… le plus simple c'est encore de ne rien dire. Au moins ça ne risque rien.
Sérieusement, je trouve que ça va trop loin quand tu commences à sortir des réflexions comme ton article. Perso, j'essaie juste de pas sortir de grosses conneries. J'estime que quand c'est explicitement offensant (genre, se moquer d'une minorité par exemple), c'est pas malveillant. La façon d'écrire avec les points médians, par exemple : ok, la langue est mal fichue. Mais quand je parle d'un groupe au neutre (j'appelle le « masculin » neutre, pour les mêmes raisons que certains mettent des points médians), je ne le fait pas dans le but de discriminer les femmes qui le compose, simplement parce que c'est plus pratique et que c'est comme ça que je l'ai appris. Et que j'ai l'habitude de faire comme ça.
Salut,
Je ne suis pas d’accord avec toi, je me permet de répondre :-)
On peut au moins commencer par être bienveillant envers les minorités dont on a conscience et pour lesquelles on éprouve de l’empathie. Ne penses-tu pas ? Sinon personne ne fait plus rien pour améliorer la situation.
Je fais une petite analogie avec le logiciel libre. Il y a tellement de logiciels propriétaires que ce serait ce casser la tête de chercher à développer des alternatives libres. Autant ne rien faire. ;-)
Mieux vaut arrêter le logiciel libre, c’est plus simple d’utiliser les logiciels propriétaires déjà existants. Au moins on ne risque pas de violer des brevets, ni de se casser la tête à débogguer et faire « merge requests ». ;-)
Je suis sympa je t’évite le point Godwin en ne disant pas que c’était plus simple de collaborer avec les nazis.
Pour ce qui est de l’écriture inclusive, je ne suis pas fan non plus, je ne l’utilise pas. Je trouve que c’est une mauvaise solution, même si pour le moment il n’y a peut-être pas mieux.
Mais le truc à comprendre est que le language est ce qui nous permet de formuler et partager nos pensées. Et si la discrimination est incluse dans le langage lui-même, c’est mauvais pour la société qu’il produit. Pour reprendre le cas du féminin/masculin, avec le masculin qui l’emporte (« parce que c’est comme ça et puis c’est tout »), dès l’apprentissage du langage on introduit l’idée inconsciente que les hommes sont supérieurs aux femmes.
Du coup même si je ne suis pas pratiquant de l’écriture inclusive, je ne m’offusque pas de la voir.
Edit : Ce que j’entends par écriture inclusive, c’est l’utilisation du point méfiant. Le reste, comme favoriser les mots neutres, ça me convient parfaitement.
J'en suis dénué, ça aide pas :p
Blague à part, bravo pour l'analogie, je trouve rien à répondre. En fait, je dénonce surtout le fait d'en faire trop et surtout de vouloir l'imposer. L'idée est pas déconnante, mais elle est souvent mal présentée, ce qui est rebutant. Comme le Logiciel Libre, au final, où pas mal de gens desservent la cause en étant trop agressifs (ce qui n'est pas le cas de l'article).
Actuellement, je suis un peu dans le scepticisme. Je sais que c'est pas ouf de ne rien faire, mais c'est simplement que je trouve que les solutions proposées ne sont pas pratiques (surtout les points médians, en fait), alors j'attends de voir ce que ça va donner. J'ai proposé une solution pour l'écriture inclusive, qui consiste à supprimer totalement les genres, au lieu d'essayer de tous les mettre (le résultat est le même). Le problème, c'est que ça implique de choisir un genre qui deviens neutre et virer l'autre (ce qui est impensable pour la plupart des gens qui ont tenté de me convaincre de leurs solutions), ou de refaire la langue entièrement (ce qui n'est pas pratique, on est d'accord).
une petite vidéo pour alimenter le débat sur l’écriture inclusive : https://www.youtube.com/watch?v=Aq2XboD-q_U
Je ne prône pas l'inclusion absolu… mais juste du bon sens pour éviter de froisser des gens alors qu'on aurait pu l'éviter simplement en changeant un mot. Ca fait plusieurs mois que j'applique ces règles, cela me demande que très peu d'effort pour y penser. En plus, cela devient vite des automatismes. Finalement, on se pose les mêmes questions, on a juste pas choisi les mêmes solutions. Il y a quelques années, j'aurais pu donner la même réponse que toi à quelques choses près. Je suis devenu plus exigeant au fur et à mesure et j'ai adapté ma façon de me comporter.
C'est dur de changer ces habitudes. Mon objectif avec cet article n'est pas que des gens appliquent l'ensemble du jour au lendemain, mais plus que ça les fasse réfléchir, que cela les inspire… et en même temps que les gens me fassent des feedbacks pour que je me remette en question aussi.
Merci pour ton retour en tout cas :)
C'est vrai que souvent, il est facile d'éviter d'être dégradant, et effectivement, dans ce cas, je vois pas le soucis. C'est simplement que devoir toujours réfléchir à tout ce que tu peux dire pour être certain de ne froisser strictement personne (ce que j'ai compris de ton article, sans doute à tort), ce n'est pas possible, et inutilement complexe.
Disons que je suis d'accord pour faire quelques efforts, mais qu'il ne faut pas tomber dans l'extrême non plus.
Ne froisser personne est surement une utopie en tout cas, je ne vois pas comment faire. L'extrême n'est pas réaliste. Mais déjà essayer de ne pas froisser les gens que tu connais et que tu es capable d'imaginer, c'est un très bon début. Il faut prendre cette démarche comme une progression, essayer de tendre vers un maximum d'inclusion.