@julien : Tu parles de devstack dans l'article pour monter son openstack, est-ce que c'est facile à déployer ?
Oui, c'est facile à déployer pour jouer, tester et développer. Il suffit d'avoir une machine virtuelle à porter de main, de cloner le repository Git de devstack et de lancer ./stack.sh. La doc indique exactement ça: http://docs.openstack.org/developer/devstack/
Par contre ce n'est pas du tout fait pour faire de la prod', soyons clair.
Gnocchi, c'est un super nom pour un projet. Je suis jaloux. Comment l'idée du nom est venue ? (ok c'est une question idiote par rapport à la montagne de choses intéressantes abordées dans l'article, merci pour cette première interview.)
Le nom du projet est un clin d'œil au projet OpenStack Zaqar https://wiki.openstack.org/wiki/Zaqar, qui à l'époque s'appelait Marconi. Le nom Marconi me (et plein de gens en fait) faisait souvent penser à “macaroni”, j'ai donc décider de réellement nommer un projet à partir d'un nom de pâte ! :)
Merci pour cette interview, très intéressant, j'ai bien aimé le livre, je pense qu'il devrai y avoir plus de libre et de livre en français donc merci pour ça en particulier. La mini présentation des composants openstack mais aussi le gentil mot sur redhat sont intéressantes.
Une question concernant openstack, qu'est ce qu'il en est de asyncio dans openstack?
Merci amz3! Pour asyncio, pas grand chose à vrai dire. Les projets sont tellement gros, que la tâche de porté tout le code vers asyncio est monumental – la plupart utilise Eventlet et son mode monkey-patching qui modifie Python avec de l'assembleur :(
Les nouveaux projets sont normalement poussés vers asyncio et consors – Gnocchi l'utilise un petit peu à la place d'Eventlet. Mais la réalité c'est que peu de gens comprennent à la fois le code et les enjeux derrières et donc c'est loin d'être une priorité. Il faut dire que c'est moins brillant que les nouvelles fonctionnalités. :(