Cet article est intéressant car il donne des chiffres pas poste sur une période. Le fonctionnaire qui est payé on va dire 40 k€ annuel avec les charges, la migration logicielle de son poste de travail coûte 1100 euros. Je raisonne en ordre de grandeur, pas en chiffres exacts.
C'est vrai. Mea culpa. Donc 40k€ de salaire, 11 k€ par poste. Plusieurs mois de salaire d'un gars. C'est gros, à mettre en face du gain apporté.
Je me permets de citer mon propre article du 7 juin 2015 :
Les plans industriels de papa avec l'État qui décide à quoi va ressembler le monde et qui donne des sous aux boîtes du CAC 40 pour faire du vent, c'est fini.
Si on avait mis les millions du « Cloud souverain » dans le logiciel libre, on aurait démultiplié les possibilités. Au lieu de ça, on a financé à hauteur de 150 millions d'euros des trucs dont personne ne veut : http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-resultats-catastrophiques-du-cloud-a-la-francaise-889632.html
Ça sert à rien d'imaginer un gigantesque plan en disant « on va mettre un milliard pour faire la France le pays leader du logiciel libre ». Parce que les politiques, les hauts fonctionnaires et les cadres des grands groupes sont des copains de promos de l'ENA ou HEC ou X et que ça consistera juste à faire passer de l'argent de Bercy aux groupes du CAC 40 sans profiter à personne.
Il faut lancer ou participer à des petites initiatives, en évaluer l'impact, et aller creshendo dans la montée en puissance de la politique industrielle. Les idées énoncées au paragraphe précédent peuvent par exemple servir de tremplin. La politique industrielle que j'appelle de mes vœux n'en est pas une : au lieu des cathédrales d'hier, elle doit être un bazar, pour faire référence au livre de Eric Raymond.
je suis tout à fait d'accord, on peut par exemple investir de l'argent dans la sécurité et la détection des backdoors par exemple, ce qui permettrait de renforcer non seulement la souveraineté de la France, mais celles de tous les autres pays dans leur utilisation de Linux. Sûrement aussi de l'argent à investir dans OpenSSH et OpenSSL ou LibreSSL pour les mêmes raisons.
“Les règlements intérieurs des forums” en France ! dans les pays ayant la liberté d'expression comme fondement, pas besoin de toutes ces censures : vous ne rendez visible le contenu que quand vous êtes connecté, pour obtenir un compte vous faites certifier sur l'honneur que l'utilisateur a plus de 18 ans et c'est tout.
Je vais répondre ici. Si, c'est utile. La liberté d'expression consiste à ne pas aller en prison pour ce qu'on écrit. La loi est une affaire de contrat social avec la société.
Mais dans une communauté que l'on veut ouverte, il faut des règles. Je suis désolé, sur le forum d'une communauté d'un logiciel libre (par exemple), je refuse de voir des images de femmes dénudées, des discussions politiques à n'en plus finir, des trolls qui pourissent l'ambiance ou des gens qui postent n'importe quoi. Le règlement fait partie du contrat social avec la communauté.
On n'est pas non plus dans la brimade de la liberté d'expression, c'est juste quelques règles de bonnes conduites sociétales.
Le seul point sur lequel je pourrai chipoter est le multi compte. J'ai déjà vu des comptes modo1, modo2 qui sont des comptes à part et prêté par l'admin sur des périodes d'un mois à des personnes pour faire de la modération de manière anonyme et bien dissocier le membre de la fonction. J'avais trouvé ça pas mal.
La liberté d'expression rend simplement invalide tout délit d'opinion. Cependant, il serait injuste de forcer le propriétaire d'un espace de discussion (forum, blogue, etc.) à ne pas supprimer des messages laissés par d'autres.
En revanche, si vous commentiez la phrase « le reste des interdictions tombent sous le coup de la loi », là je veux bien. Mais faire un règlement intérieur ou non, c'est (ou ce devrait être) uniquement le problème du propriétaire du forum.
ll y a d'ailleurs un xkcd qui en parle.
Justement, c'est le souci du proprio du forum uniquement. Cet article est simplement la synthèse des règles que j'ai mises en place sur plusieurs forums pour des petites communautés, et ça a très bien fonctionné. C'est le minimum des règles modération à mettre en place pour éviter de se retrouver avec un conflit syrien sur les bras.
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Oui là à mon avis on est clairement dans la surenchère de celui qui trouve la chose la plus “grosse” à faire entrer dans la Loi. Mais si même 10% de ce qui est dit entre dans la Loi, on est mal.
Là, là ya du lourd comme proposition.
Comment peut-on prétendre jouer au pays moderne avec des propositions aussi absurdes ?
C'est ce client mail qui utilise l'API de Nylas, son développeur. Ça viole la vie privée. C'est indiqué dans les commentaires de l'article chez Korben.
Très intéressant à mon sens :
Mais pour Dominique Stucki, avocat et auteur de “Financer une entreprise par le crowdfunding”, des plaignants auraient tout de même gain de cause. Pour lui, le procédé correspond à une pré-vente, en tout cas si la contrepartie attendue a une valeur équivalente ou proche du montant donné. C'est donc le droit de la vente qui s'applique. “S'il n'y a pas eu de mise en garde sur le risque de non-livraison, celui qui a pré-acheté le produit peut exiger sa livraison. Et si le produit n'a pas été fabriqué, il peut recevoir des dommages et intérêts”, explique-t-il à francetv info. De même, livrer un produit qui ne correspond pas aux promesses du projet, comme le drone Zano, serait considéré comme une “vente non-conforme” aux yeux du droit français.
Pour moi c'est plus proche de l'investissement. Comme le disent les règles de Kickstarter :
Kickstarter n'est pas un magasin. Nous ne sommes pas là pour acheter des produits, mais pour créer quelque chose qui n'existe pas encore. Créer, ce n'est pas toujours facile. Certains projets se déroulent très bien, tandis que d'autres rencontrent difficulté sur difficulté. Préparez-vous aux deux cas de figure. (https://www.kickstarter.com/trust?ref=footer)
Investir dans un projet de financement participatif, c'est assumer le risque qui va avec. Si une entreprise se lance dans un projet, dépense tout, rate son coup, et en plus doit tout rembourser ça va refroidir les gens. Le droit des affaires protège les investisseurs contre la tromperie, l'escroquerie ou ce genre de trucs, mais quand on joue à l'investisseur, on peur perdre (Eurotunnel, par exemple).
Si c'est vu comme de la vente, il faut revoir le droit et adopter une législation spécifique, ou sinon les backers se comporteront comme des consommateurs et mener la vie impossible aux plateformes de crowdfunding. La plateforme doit être protégée en tant qu'intermédiaire, et le backer doit apprendre la notion de risque.
assez d'accord avec toi sur le fond, mais il y au aussi ce problème :
Des donateurs du projet Coolest Cooler, une glacière de luxe qui avait levé 13 millions de dollars, ont appris qu'ils ne recevraient pas le produit avant avril 2016, soit 14 mois d'attente, alors qu'il est déjà en vente sur Amazon, raconte The Verge.
Pour moi ça laisse apparaître que les “investisseurs” ne sont pas vraiment considérés comme tels, mais plutôt comme la dernière roue du carrosse.
Oui, le backer de projet participatif n'a de pouvoir ni comme actionnaire, ni comme consommateur. En l'occurrence, seul le droit des contrats peut s'appliquer, je pense. Il faudrait faire une action de groupe pour demander devant un tribunal la livraison des appareils aux backers, le projet étant apparemment en capacité de le faire, puisque les consommateurs y ont droit.
La jurisprudence fera le travail jusqu'à l'apparition d'une législation spécifique.
en effet je crois également que la réponse à cette question repose dans une évolution de la législation.
C'est vraiment dommage de ne pas avoir choisi LibreSSL, si seulement ils mettaient de l'argent dans un projet d'avenir…
Je pensais voir des news sur Docker, et je tombe sur une demande financement participatif. Je sais pas si ça a bien sa place sur le JdH.
Il y a quand même un aspect majeur qui est passé sous silence : l'état d'urgence a été voté pour trois mois, il s'appliquera jusqu'au 26 février. C'est un peu malhonnête de nous vendre l'état d'urgence comme une mesure permanente :
Perpétuer l’Etat d’urgence en tant que tel pose problème. Cela consiste à faire perdurer des mesures exceptionnelles,
De plus, les mesures sécuritaires prises en janvier vont mettre un certain temps à monter en puissance, des décrets d'application ne sont sortis qu'il y a quelques semaines. Vouloir en faire un bilan ou dire que ça marche pas pour l'instant est prématuré.
oui, beaucoup de gens n'ont pas apprécié, politiques et intellectuels. Certains verts se sont abstenus de le voter.
Entre ça, Amazon et la réorganisation de Google en Alphabet, les grosses boites technologiques américaines s'organisent comme des gigantesques conglomérats industriels avec pas mal de branches autour d'un cœur de métier. Ils grossissent et se diversifient. Dell prouve aussi qu'il n'y a pas que les californiens qui agissent, les texans ont aussi de la ressource.
oui, et comme chacun se spécialise et se concentre pour pénétrer les marchés les plus juteux, ça laisse pas mal de place aux outsiders, mobiles, réactifs et réellement innovants. Parfait parfait.
Axelle Lemaire est une secrétaire d'état au numérique qui bosse. Entre la loi numérique qui avance enfin et ces propositions, elle fait son possible pour que le quinquennat et la législature n'aient pas servi à rien en matière de numérique.
Pas comme Fleur Pellerin qui a fait copain copain avec les boîtes du secteur mais qui n'a enchaîné que les hésitations.
Sur le chiffrage des mails, il y a encore du chemin mais c'est un premier pas.
Ou pour le siège de sénateur de Californie qui se libère probablement en 2018.