Contrairement à ce qu'indique l'article, ces livres ne sont pas libres ou open source mais en libre diffusion, c'est du CC-BY-NC. Ce qui est déjà très bien, d'autant qu'on peut les modifier, seulement, les mots ont un sens, et ça, ce n'est pas libre ou open source.
J'avais assisté à leur présentation lors du dernier colloque académique sur le numérique éducatif sur Lyon.
https://dane.ac-lyon.fr/spip/Colloque-Academique-sur-le
Je suis ravi de la démarche, plus on a de ressources disponibles mieux c'est.
Par contre, je n'avais pas grandement apprécié leur talk… Leur rapport à l'enseignant était de mémoire un peu biaisé. On nous mettait vraiment en parallèle avec le monde du développement et des logiciels libres et certaines maximes étaient moins agréable à entendre.
Je n'avais pas franchement apprécié qu'on me rabâche, “si tu veux des ressources libres tu n'as qu'à contribuer à notre projet”. Genre, si tu n'es pas avec nous, tu ne produits par des ressources libres.
C'est assez mal connaître le fonctionnement de l'éducation nationale. En tant qu'enseignant, les ressources créées sont libres. Elles sont établis à travers des progressions communes, on se les passe en permanence, qu'on adapte, qu'on modifie entre nous et avec notre accord. Bref, tout le long de l'année, nous produisons des ressources libres.
Par contre c'est vrai, on bidouille largement. Un petit coup de typex par-ci; un petit montage au ciseau pour organiser la feuille différemment. Avec 3/5 classes par niveaux, on n'a pas forcément de grosse contraintes en terme de diversité.
Mais ce qui est fait à une échelle de ¾ personnes par équipes qui discutent assez fréquemment n'est pas facilement transposable à un projet national. Les outils de communications ne sont pas les mêmes, les outils techniques ne sont pas les mêmes et les compétences requises ne sont pas les mêmes.
Après et c'était surtout mon problèmes. J'ai l'impression qu'il mélange un peu la connaissance et l'apprentissage. Une ressource n'est pas une préparation. Les ressources ne changent pas en fonction des différentes classes mais par contre, les préparations changent radicalement en fonction des classes et des moments. enseigner à 8h du mat le mardi est assez différent de se taper un cours le vendredi soir après 2h de sport. On ne peut pas espérer faire de la même manière.
Du coup, un livre numérique pour être utiliser bien comme il faut doit être vraiment modulable.
Sinon, une suggestion : acheter à l'ICANN .hacker, et nommer ça journal.du.hacker. Ça fait peut-être un peu cher, certes. :-)
Comment ça, on ne vote pas par classement avec dépouillement par méthode de Schultze ? :-o
Bon, ma préférence va donc à journalduhacker.net, parce que ça va bien avec l'idée de réseau, s'agissant d'une communauté produisant une sorte de revue de presse sous la forme de liens Web. .org, bof, à mes yeux c'est pour des associations ça. .fr, bof aussi, c'est lié à la France, or ici il s'agit plutôt de langue française, ce qui se voit déjà avec le nom « Journal du Hacker ».
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils ont inventé quelque chose de nouveau, c'est simplement l'application de trucs qui sont dans IP depuis longtemps, avec les en-têtes de type de service ou de service différencié par exemple.
Et la qualité de service pilotée par l'utilisateur final n'a rien d'incompatible avec la neutralité du Net. C'est la QoS pilotée par l'opérateur qui en serait une violation.